Entreprises pour poteaux et barreaux de maison patrimoniale - Estrie Cantons de l'Est Québec

Liste des professionnels et entreprises répertoriés offrant des produits de décoration ornementale et de construction résidentielle dans la grande région de l'Estrie et des Cantons de l'Est :

 

Barreaux - Pototype fabrique et distribue des modèles de barreaux en bois pour l'ornementation de maison (galeries, rampes, main courante, escaliers, balcon, etc.) et de poteaux architecturaux en bois. Entreprise située à St-Herménégilde dans les Cantons-de-l'Est se spécialisant dans le tournage de bois de petite et grande dimension. Colonnes architecturales, frises, poteaux, bois, pilastres, etc.
http://www.pototype.com

Patrimoine boiseries extérieures Coaticook

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Ce n'est qu'à partir de 1962 que l'on retrouve les traces d'un véritable intérêt politique pour préserver le patrimoine bâti en Estrie avec l'implantation de premiers réglements municipaux en matière de préservation dans les localités de Sherbrooke, Coaticook, Orford, Magog, Horth Hatley, Cookshire-Eaton et Valcourt.

Plusieurs notables de Montréal possédaient des chalets autour du Lac Memphrémagog et ont commencé à tirer certains sonettes d'alarme pour alerter la démolition de jolies maisons, édifices institutionnels et gouvernementaux qui affichaient un caractère historique mais aussi de premiers lieux de culte qui sombraient dans l'abandon (églises, vieilles chapelles, cimetières...). Mais plus encore que le vieillissement des infrastructures, c'est spécialement l'augmentation brutale du nombre de voitures sur les routes au tournant 1955 qui forca à la fois les mairies et les comtés à multiplier le nombre et la qualité des routes, bâtir des ponts, élargir des chemins existants, implanter des autoroutes, etc. Tout ce progrès se faisait souvent au détriment de patrimoine et la résistance au changement était encore faible. Mais lorsqu'il fut projeté de détruire une église à Sherbrooke pour faire passer la nouvelle autoroute 610 et la connecter au Boulevard Queen Victoria, une levée de bouclier s'est produite et plusieurs rassemblements citoyens se sont organisés. Cet événement marqua les débuts d'une véritable opposition citoyenne à la destruction du patrimoine en Estrie.

Or, préserver bien sûr. Mais que faut-il préserver? Faut-il par exemple conserver à tout prix de vieilles maisons de l'époque coloniale qui tombent en ruines au fond d'une terre agricole que plus personne n'exploite et peu visible de la route? C'est alors que de premiers réglements d'urbanisme ont vu le jour qui dressaient des listes de critères, identifiaient des zones de conservation mais aussi quels sont les éléments de structure et d'esthétisme qu'il fallait conserver et/ou reproduire. Par exemple les corniches, barreaux, poteaux, rampes, galeries, éléments d'orfèvre, décorations et arabesques multiples.

C'est ainsi que rapidement dans des municipalités de Hatley, Coaticook et Magog de premiers bâtiments menacés par les pics des démolisseurs ont été placés sur une liste de protection au début des années 1970. Plusieurs trésors de style néo-classique et victorien ont ainsi été sauvés in extremis. Désormais, les mairies possédaient des outils pour empêcher à la fois un propriétaire négligent d'abandonner son bien, mais surtout à obliger les promoteurs, les ministères et les investisseurs à conserver les bâtiments à vocation patrimoniale.

Si on conservait la nature et richesse des bâtiment, les nouveaux réglements n'interdisaient pas pour autant un changement de vocation. Des maisons autrefois habitées par plusieurs générations de familles estriennes ont ainsi été transformées en musée, centre d'interprétation, école de musique, auberge, cabinet d'avocat, petits magasin, galeries d'art et plus encore à condition toujours de conserver la valeur initiale du patrimoine public (ce qui inclut autant la façade extérieure que le cachet intérieur des pièces).

Ébéniste barreaux en bois

Ce changement a engendré l'apparition de dizaines de contracteurs, ateliers d'ébénisterie, magasin d'antiquité, etc., c'est à dire toute une communauté d'affaires et de travailleurs spécialisés dans la rénovation et restauration du patrimoine bâti. Des moulins à scie spécialisé dans les essences de bois utilisées dans les années 1700 et 1800 ont commencé à apparaître, produisant notamment des matériaux en cèdre rouge et pin blanc.

Phénomène intéressant : de plus en plus d'acheteurs de maison ne voient plus une propriété listée "patrimoine" comme un frein mais plutôt comme un investissement et une occasion de posséder une valeur supplémentaire au moment de la revente.

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